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Le village de Sainte-Enimie dans les Gorges du Tarn en vidéo

20 Septembre 2015 , Rédigé par l'oustal de saint juéry Publié dans #GORGES DU TARN ET DE LA JONTE

Sainte-Enimie est située dans le département de la Lozère. Elle tire son nom d'Énimie, princesse mérovingienne et sainte au VIIe siècle dont la légende prit place dans les environs.

 La commune de Sainte-Enimie est située dans le grand site classé des Gorges du Tarn, de la Jonte et des Causses, dans le sud-ouest du Gévaudan, dans le Parc national des Cévennes. Le village est disposé sur le flanc du Causse de Sauveterre. Les communes voisines sont : au nord Chanac et Balsièges, Saint-Bauzile, à l'est sur les gorges du Tarn Ispagnac, Quézac et Montbrun, au sud de l'autre côté du Tarn Hures-la-Parade et à l'ouest Saint-Chély du Tarn et Laval-du-Tarn.

Le causse de Sauveterre porte les traces d'une habitation très ancienne, avec une forte concentration de dolmens, aux limites entre la commune de Sainte-Enimie et de celle de Chanac.

C'est vers la fin de l'époque gallo-romaine que la cité du bord du Tarn prend son nom de Burlatis. Le haut Moyen Âge est marqué par la légende d'Énimie, la princesse atteinte de la lèpre. Fille de Clotaire II, sœur de Dagobert Ier, ayant donc vécu au VIIe siècle. Énimie aurait guéri de la lèpre dont elle était atteinte, grâce aux eaux de la source de la Burle.

La petite bourgade médiévale de Sainte-Enimie se développe autour du monastère bénédictin fondé en 951 par Étienne I, évêque de Mende. L'implantation d'une communauté de moines bénédictins marque une période de prospérité économique pour ce haut lieu spirituel. L'édification du nouveau monastère se termine au XIe siècle. Des recherches historiques authentifient alors l'histoire de la bienheureuse Énimie et un culte lui est consacré. En 1060, un moine retrouve le tombeau d'Énimie. Au XIIIe siècle, le prieur du village commande au troubadour Bertran de Massilha, la réécriture d'un poème latin relatant la vie d'Énimie. Ce poème, qui vante les mérites de la sainte, est déclamé dans toute la région. A nouveau, les pèlerins affluent. Par le biais de dotations, les biens du monastère s'accroissent.

Les habitants des gorges travaillent les versants défrichés des causses de Sauveterre et Méjean. Ils édifient des terrasses inclinées (les faïsses), plantent des vignes, des amandiers, des arbres fruitiers. Les causses, traditionnellement voués à l'élevage ovin, procurent le lait et ses dérivés ainsi que la laine (tissée dans la vallée). Des échanges transversaux entre les gorges et les causses permettent la survie de tous. La situation de la bourgade sur des voies de communication ancestrales (draille d'Aubrac, rivière le Tarn, Camin Romieu ou Camin Ferrat) constitue un atout majeur pour la circulation des pèlerins et des marchandises. L'édification d'un pont vers le XIIII siècle facilite les transhumances et le transport des marchandises. À la Révolution française, le pouvoir de l'Église décline, les moines quittent le village, ce qui entraîne inexorablement la ruine du monastère de Sainte-Enimie.

 

Le village de Sainte-Enimie dans les Gorges du Tarn en vidéo

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J
magnifique reportage ,il est dommage que la lecture des textes soit trop courte
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R
tres joli dommage que les commentaires partent trop vite pas le temps de tout lire
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P
J'espère que tu auras ces images.
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