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Histoire de la ganterie à Millau au travers du Gant Jonquet 3 ième Partie

11 Mars 2014 , Rédigé par l'oustal de saint juéry Publié dans #INDUSTRIE AVEYRONNAISE

 

La laine récupérée après ce traitement est ensuite transférée dans le bâtiment (D) ménagé entre les deux ailes. Dans le souci dhygiène qui marque laménagement de lusine, il est également équipé dune batterie de douches réservée à l’ensemble du personnel.

 

Une cheminée, une chaufferie et un réservoir d’eau (O, P et Q) sont les organes indispensables au fonctionnement de la mégisserie et de la tannerie. Ménagés à proximiimmédiate, ils apportent une eau à température constante nécessaire aux différentes activités, tandis que la force motrice, indispensable aux foulons et autres machines, provient des deux transformateurs (J) et (G) installés à l’entrée de lusine

 

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La chaufferie (Album Jonquet, collection Fonds de la Peau et du Gant, Musée de Millau, non côté).

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Reverdissage des peaux (Album Jonquet, collection Fonds de la Peau et du Gant, Musée de Millau, non côté).

 

Afin de rendre la peau imputrescible et de lui rendre sa souplesse, la peau est ensuite tannée.

 

Suivant la qualité de gant souhaitée, lusine propose deux types de tannage : le tannage à lalun, naturel, ou au chrome, chimique, véritable révolution technique qui accélère l’opération. Il est effectué en rez-de-chaussée de laile nord (A), à proximité de la mégisserie (N). Suit le séchage qui sopère au dernier étage des deux ailes : là, de grands séchoirs-tunnels, une innovation, desservis par des monte-charges permettent un séchage rapide.

 

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Le palisson mécanique (Album Jonquet, collection Fonds de la Peau et du Gant, Musée de Millau, non côté) : Le palissonnage a pour but d’« ouvrir la peau, c'est-à-dire de l’étirer.

 

 

  (à suivre...)

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